Le Bureau politique a exprimé ses réserves sur le choix de cette date historique qui devrait continuer à évoquer « la Déclaration du Premier Novembre », patrimoine mémoriel de tous les algériens, à l’exclusion de tout autre document politique quelle que soit son importance, a-t-on souligné dans un communiqué adressé à la rédaction. Le parti d’Abdelkader Saadi, Président du Parti par intérim, qui a succédé à Ali Benflis, qui a démissionné la scène politique, ajoute que le parti dans sa quête d’une solution globale de sortie d’une crise multidimensionnelle a fait de la révision constitutionnelle une étape incontournable de rupture et de changement pour poser les fondations de la république citoyenne et de l’Etat de droit. Le Bureau Politique déplore que « l’avant-projet de révision de la constitution n’a pas été soumis à un large débat et que l’annonce, prématurée, de la date du référendum laisse à penser que la deuxième mouture de la constitution ne sera pas soumise à ceux qui ont émis des observations et des propositions à la première mouture, contrairement à ce qui était attendu », a-t-on indiqué. Le projet de révision de la constitution n’est pas encore mature et qu’il ne saurait être promu au rang de projet consensuel pour bâtir l’Algérie Nouvelle, selon le parti Talai El Hourriyet. Abordant le volet économique qui s’avère contradictoire ou d’un côté, l’on déplore la situation économique du pays, et d’un autre côté, le parti, salue la tenue de la conférence nationale sur le plan de relance économique qu’il avait appelé de ses vœux à travers son communiqué du mois de juin 2020. La conférence aurait pu être ouverte à une participation plus large d’acteurs politiques et économiques nationaux et qui auraient pu aboutir, après évaluation de la situation, à des recommandations pouvant poser les bases réelles d’une diversification économique efficiente.
Synthèse Amina Saadi