Licenciement abusif, manque de moyens et d’effectif, bureaucratie, insatisfaction de la population locale. Pression terrible sur les personnels médicaux. Forte réclamation pour une enquête approfondie. La gestion de l’EPH Ain Touta à Batna, interpelle les pouvoirs publics, plus que n’importe quel temps.
Contacté par nos soins pour revenir le sujet du licenciement abusif du Dr Meksem Cherifa, médecin généraliste qui a présenté tous les documents et arguments morales, professionnels pour fair valoir son statut de médecin conscient de sa responsabilité vis-à-vis des patients avant tout, le directeur de l’établissement public hospitalier de Ain Touta, wilaya de Batna, n’a pas trouvé mieux pour refuser de répondre à quelques questions qui vont dans l’intérêt de l’établissement que de nous couper le téléphone au nez en plein communication. « Nous sommes l’Etat. Nous travaillons dans la « fonction publique » et nous avons des lois à appliquer. La commission paritaire composée de 11 membres dont je suis le président de la commission a décidé de régulariser la situation de trois médecins. Mais, malheureusement, Dr Mekesem n’a pas été retenu par les membres de la commission », a-t-il déclaré. Prenant les choses à la légère alors qu’il s’agit d’un licenciement abusif d’un médecin généraliste, pendant que le même établissement souffre de manque d’effectif et de moyens matériels, ce responsable a affiché une réaction des plus inadmissible en revenant sur la question de manque de moyens humains et matériels, que de nous répondre par une autre question : « Qui vous a dit que nous manquons de moyens ?? », s’est-il permit de nous interroger. Face à notre insistant sur la question, ce reponsable n’a pas tardé à nous couper le téléphone au nez, malgré que nous l’avons averti sur la défaillance professionnel en sa qualité de premier responsable, alors que le droit à l’information et un droit constitutionnel avant tout. Dans le même sillage, nous avons recontacté une deuxième fois, M Aissa Madoui, directeur de DSP de Batna, afin de l’informer sur le comportant inattendu d’un subordonné en tant que responsable d’un établissement de santé publique qui est censé donner l’exemple, et communiquer au mieux aussi bien avec les patients, les employés, et les médias en raison de leurs impacte et service public, M Madoui, n’a pas tardé à demander pardon au nom de tous les personnels de la santé publique de Batna.
Amar CHEKAR
« Nous sommes l’Etat. Nous travaillons dans la fonction publique … l’EPH c’est le service publique non pas la fonction publique….