Déplorant le manque de volonté en faveur des handicapés visuels et autres catégories de manière générale, en plus de la discrimination injustes relatif à la pension de 10.000 DA qui les concerne, handicapés, Mourad Salhi, vice-président de l’association thagmats « fraternité » de Tizi Ighil Amrane, village Tizekht à Beni maouche, wilaya de Béjaia, souligne malgré lui : « Malgré mon handicap, je suis fier d’aider les personnes en bonnes santés. Ce travail que je fais dans le mouvement associatif depuis, m’a permis de régler pas mal d’obstacles aussi bien aux handicapés qui sont aux minimum 400 personnes, selon les statistiques du service sociale de la commune. » Fait-il savoir. Doté d’un très bon sens de communication qui transmet si bien les préoccupations des handicapés et bien d’autres catégories des personnes en bonne santé, Mourad Salhi poursuit « Tous les handicapés rencontrent des obstacles à commencer par l’accessibilité qui nous rend la vie plus difficiles. D’ailleurs, il n’y a pas que les handicapés qui sont confrontés aux obstacles, mais, c’est toutes catégories démunis qui souffrent dans le silence et la solitude. C’est la raison pour laquelle, nous devons etre solidaire pour relever les défis qui s’imposent » souligne-t-il. Tout en faisant appel aux handicapés de penser positivement et à leurs familles de ne pas avoir honte de leurs enfants, Mourad Salhi ajoute que très peu de personnes sont sensibles à leurs situations. Un projet de création d’association des handicapés, ne serait-ce pour connaitre les droits et les devoirs, n’a pas réussi à cause de manque de motivations pour l’intérêt général qui constitue la base de toute évolution et développement sociaux culturelles. Ne dépassant pas les 20 000 DA, le salaire mensuel, en tant que standardiste, notre interlocuteur n’a pas manqué de soulever la différence entre les handicapés dans les grandes villes qui ont des abonnements gratuits pour le transport et les handicapés des zones rurales qui n’ont que les taxis et le transport privés pour leurs déplacements. La question interpelle les responsables de la sécurité sociale à tous les niveaux.
A.C