Habitués à la générosité de la vache à lait depuis des années et sans aucun rendement d’interet public, plusieurs titres de la presse écrite soutenus par l’ANEP dans le passé et qui n’ont aucune crédibilité et utilité public, disparaîtront dans les prochaines semaines, a-t-on appris de sources sûres. «Le ministère de la communication a décidé de faire l’assainissement dans le secteur pour donner à chaque chose sa valeur. Il est temps de passer vers un environnement médiatique professionnel et crédible qui travaillent pour l’intérêt du pays et non pas au profit des personnes et clans qui le font au dépend de l’intérêt général », a souligné notre source bien informé sur les tenants et les aboutissants des médias. « Il y a des titres qui ne sortent pas des imprimeries, mais malheureusement reçoivent des mannes de publicité importantes au dépend depuis des années. Il y a des journaux papiers qui n’ont même pas de sites internet et reçoivent la publicité » a déploré notre source. Tourné vers l’évolution des nouvelles technologies de l’information et de la communication dans le monde, la presse électronique doit également se baser sur l’engagement et la crédibilité des professionnels du domaine de la presse en ligne qui nécessite également un accompagnement digne de son nom à commencer par la formation des journalistes et des webmasters, tout en passant également sur la nécessité de protéger les journaux contre les attaques relatif au piratages et la cybercriminalité dans tous les plans. Décidé enfin de remettre de l’ordre dans la maison « Presse algérienne » et mettre en place l’ensemble des mécanismes juridiques, humains, finances et matériels que nécessite le quatrième pouvoir, afin de placer au diapason de l’évolution du temps et des situations. Tenant compte de l’exigence, l’état est décidé plus que jamais de mettre en place, « les gens qu’il faut à la place qu’il faut. » Bien que la chose ne soit pas vraiment facile, mais, lorsque l’on veut on peut. « Qui n’avance pas recule » dit l’adage depuis la nuit des temps. Il y a un début à tout.
Amar CHEKAR